Présentation
La réduction de la précarité alimentaire est un enjeu public préoccupant dans les pays développés. Depuis 5 ans, la tendance à la baisse de l’insécurité alimentaire s’est inversée et repart à la hausse (FAO, 2022). En 2022, entre 2 et 4 millions de français dépendent de l’aide alimentaire pour se nourrir (INSEE). Les bénéficiaires reçoivent cette aide principalement sous forme de distribution en nature de denrées alimentaires récupérées des circuits longs, notamment via la grande distribution et leurs produits invendus. L’aide alimentaire telle qu’elle est conçue aujourd’hui est problématique dans son incapacité à fournir l’accès à une alimentation de qualité, à la fois sur le plan nutritionnel et environnemental, et à une alimentation digne (Paturel et Ndiaye, 2022). Les denrées alimentaires ne sont ni choisies par les plus démunis, et donc souvent mal adaptées à leur usages et besoins, ni désirées par le reste des Français (Nivard et Tavernier, 2021).
Objectifs, résultats attendus et perspectives
Objectifs
Un dispositif ambitieux pour remplacer de cette aide est celui des chèques alimentaires durables. Il a été proposé par la Convention Citoyenne pour le Climat et est en cours d’étude par le gouvernement. Par le biais d’une expérimentation menée dans un quartier défavorisé de la ville de Rennes, notre étude vise à évaluer les changements de comportements d’achat des bénéficiaires induits par la mise en place de chèques alimentaires selon plusieurs modalités.
Résultats attendus et perspectives
La méthode expérimentale permettra ensuite de comparer toute chose égale par ailleurs l’efficacité des chèques selon différents niveaux de restrictions, à savoir la nature des produits et les lieux d’achat. Le meilleur système de chèque alimentaire pourra ainsi être identifié.