Introduction
On observe couramment qu'il y a des différences individuelles considérables dans l'adaptation à une prise alimentaire riche en cholestérol, en acides gras saturés ou à une diète hypercalorique. Dans ce dernier cas, l'étude de suralimentation conduite au Vermont dans les années 1960, sous la direction du professeur EAH SIMS, a clairement mis en évidence le fait que le gain de poids variait beaucoup d'un sujet à l'autre et qu'il était inférieur au gain attendu à partir du surplus calorique (1).
Compte tenu des études qui montrent que la masse corporelle divisée par la grandeur au carré (IMC) , la composition du poids et la topographie du tissu adipeux sont caractérisées par des ressemblances familiales, des niveaux d'héritabilité significatifs et souvent par la présence d'un ou de quelques gènes majeurs, il nous est apparu opportun de nous interroger sur le rôle du génotype dans l'adaptation à des périodes prolongées de suralimentation. Ce texte présente un résumé de nos observations sur ce thème en nous appuyant particulièrement sur une expérience que nous avons réalisée avec la collaboration de 12 paires de jumeaux identiques.
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